LE JOUR DU CARGO A MATUKU ...

Comme nous sommes assez chanceux, nous sommes présents pour le passage du cargo mensuel …

Le LADY SANDY est arrivé hier soir et tôt ce matin une grande partie des habitants des 7 villages de l’île sont sur le quai.

Chico, James et Luca emmène le coprah au cargo

 

Les marchandises attendues par les villageois sont débarquées (Provisions diverses, fûts de fuel, sacs de ciment et matériaux de construction…)

Puis les marchandises vendues à SUVA sont embarquées. Nous voyons défiler les lourds sacs de coprah ou chaque villageois a mis son nom (Le coprah sera pesé à l’arrivée à SUVA et l’argent envoyé immédiatement à son propriétaire par virement postal)

Les ballots s’entassent, feuilles de pandanus, racines de taro et même des cochons qui manifestent leur vif mécontentement (et on les comprend !)

James chargé de racines de tarot

les cochons sont hissés

les plus gros treuillés ...

Le capitaine surveille tout cela depuis sa cabine de pilotage …

 

Les passagers embarquent et bientôt le bateau repart …

 

Sur le quai nous rencontrons les 2 prêtres du village principal. L’un est adventiste du 7^ème jour, l’autre Nouveau méthodiste … Ils sont concurrents mais ils sont amis.

Ils nous invitent à visiter le village principal et comme ce n’est pas très loin, nous nous y rendons en annexe.

Le village est étendu mais pas très peuplé. De nombreuses maisons sont inoccupées, leurs propriétaires vivant à SUVA ne reviennent que pour les grandes vacances de décembre.

C’est dans ce village que se trouve le bureau de poste, l’école et l’hôpital

 

Le bureau de poste

L'école

 

Le médecin et son équipe

 

Comme ailleurs, les habitants viennent nous saluer et nous questionnent sur notre parcours …

L’un des jeunes prêtes est marié et nous invite chez lui.
Sa jeune épouse nous a préparé une collation (des crêpes garnie de choux et de nouilles) Philippe se régale et moi, je me vois offrir un très joli panier …
Eux aussi, comme à LOMATI, veulent que nous leur racontions nos aventures

Mais à peine arrivés, nous devons déjà repartir car le temps est incertain …

Ils nous font promettre, si nous revenons l’année prochaine de revenir les voir … et nous sommes bien tentés.