bien arrivés !

Bien arrivés à Sainte Anne en Martinique le 30 décembre 2009 à 23 heures (heure locale)
le compte rendu détaillé suit dans quelques jours  ...
Bonne année 2010 à tous et toutes !

départ

jeudi 10 décembre 2009
16 heures ici (18 heures en France ) ... GO GO GO !!!!!

CAP VERT - ILE DE SAO VINCENTO - Marina de Mindelo

atelier bricolage

atelier nettoyage

Arrivés hier après midi après une navigation … au près …

Nous avons passé la nuit au mouillage (bien abrité) et sommes à la marina depuis ce matin
C’est cher (53€ pour notre cata), l’eau est payante (0,02€ le litre) mais nous sommes contents de pouvoir faire enfin quelques lessives et surtout nettoyer TEREVA de fond en comble avant le départ.
Pour les futurs voyageurs qui nous lisent … difficile de faire un gros réapprovisionnement ici aussi … Il n’existe que des petites supérettes et il vaut mieux prévoir aux Canaries
En plus tout est très très cher … Il nous manque des produits frais car nous avons un peu fait confiance aux guides qui disaient qu’on trouvait de tout … ce n’est vraiment pas le cas , mais nous allons nous débrouiller et ne ferons pas souffrir de la faim nos sympathiques équipiers.

Le grand départ est prévu pour demain en début d’après midi. Nettoyage, approvisionnement , messages Internet et petit resto sont au programme de la journée.

Demain matin, un dernier tour aux services d’immigration pour faire tamponner notre passeports et … bon vent à TEREVA et son équipage !!!

Rendez-vous dans une quinzaine de jour à notre arrivée aux Antilles avec plein de choses à vous raconter...

CAP VERT - ILE DE SAO NICOLAO - TARAFAL

petite fille du Cap Vert

rencontre

les petites porteuses d'eau

habitat traditionnel

avec notre guide et le conducteur de l'aluguer

notre ballade ...

Première nuit en mer pour Christian et Didier avec un vent modéré, un TEREVA impatient d’avaler des miles mais une houle de travers difficile pour des estomacs non amarinés (et même pour certains autres …)


Nous sommes arrivés au petit matin à SAO NICOLAO très belle et verte île totalement différente de ce que nous avons vu à SAL et BOA VISTA
Ici il y a de l’eau et les paysages sont luxuriants.
Nous avons trouvé « CHER » un guide sénégalais qui nous a emmené visiter l’île .
Nous sommes montés en aluguer à un village de montagne puis sommes redescendus à pieds
Jusqu’à RIBEIRA BRAVA petite ville du centre de l’île et retour en aluguer.
Une belle ballade à pieds de 5 kilomètres à l’occasion de laquelle nous avons fait de jolies rencontres.
D’abord les enfants qui nous réclament des crayons (que nous avons hélas oubliés à bord), les petites porteuses d’eau (pas d’eau courante ici, l’eau est puisée à la fontaine par les femmes qui ramènent les jerrycans sur leur tête) les petits ânes qui servent à tous les transports dans les chemins caillouteux et surtout les capverdiens toujours souriants, gentils et courtois …

Fourbus au retour nous avons partagé un apéro bien sympathique avec Anne-Marie et Jean-Pierre sympathiques bretons qui voyagent sur PERSEVERANCE .

Demain départ pour SAO VINCENTE et la marina de MINDELO avant le grand saut

Arrivée de nos équipiers

Christian et Ricardo

Election de Miss SAL

Christian et Didier sont bien arrivés.


Nous sommes allés les chercher à l’aéroport avec GRILLON notre taxi boat (en pleine forme à cette heure avancée de la nuit …) Immersion immédiate !

Découverte le lendemain des aluguers, des cyber-cafés et de Santa Maria …

Ils se sont adaptés immédiatement, à tel point qu’une jeune fille a confié son bébé à Christian dans l’aluguer .Christian nous dit : « j’arrive et j’ai déjà un gosse !… »

CAP VERT - ile de BOA VISTA - SAL REI

les routes de BOA VISTA

No comment

le désert ...

ballade en quad

les plages de SANTA MONICA

Arrivés mardi après une excellente navigation bon plein . Nous n’avons pu mouiller dans le port de commerce en raison d’une forte houle mais le mouillage du sud de l’île est excellent (et plus sympa ) et notre moteur de 9, 8 CV nous permet de nous rendre au village assez rapidement. Un peu échaudés par le vol du tuyau, nous cadenassons désormais notre annexe, même si nous ne croyons pas vraiment qu’il y ai de gros risques.

Ici, il y a beaucoup de touristes et des hôtels pharaoniques … tout est donc plus cher qu’à SAL …
Comme à Santa Maria, des programmes hôteliers abandonnés et des panoramas défigurés.
Il y a beaucoup de Sénégalais, et nous sommes beaucoup sollicités pour acheter des souvenirs mais l’ambiance est là aussi bon enfant sans agressivité.
Jeudi, nous avons loué un quad pour aller visiter le sud de l’île et les dunes du désert de VIANA , petit morceau de Sahara à la dérive dans l’Atlantique.
C’était magnifique mais Philippe m’a un peu fait le coup du PARIS DAKAR et j’ai les fesses toutes bleues
Au Sud les plages de Santa Monica sont totalement désertes (et difficiles d’accès)
Seuls les gros rouleaux ont coûté à Philippe sa paire de Vuarnet !

Nous avons rencontré au mouillage Gérald sur ALGARARDE II un navigateur solitaire suisse d’une soixantaine d’année qui navigue depuis 10 ans et qui en est à son second tour du monde. Il a terminé avec Philippe la « petite poire d’Alfio » en évoquant avec nous le nom de toutes ces destinations qu’il connaît et qui nous font encore rêver …

Mais nous commençons à remonter sur SAL via SANTA MARIA pendant que le vent n’est pas trop fort pour être au rendez-vous de samedi .

CAP VERT ile de SAL - PALMEIRA

Autour de la cachupa chez ZIDANE

Zidania, la petite fille de Zidane

Philippe a bord du bateau de GRILLON

A Palmeira

la fontaine publique

Grâce à Bernard et Jean Luc nous avons sympathisé très vite avec Zidane et Grillon

Zidane s’occupait jusqu’à il y a peu de temps du « business » avec les voiliers de passage (transport en barque, laverie …) mais il n’a pas voulu se mettre en règle avec les autorités (trop de bureaucratie dit-il) et n’a plus l’autorisation de travailler … il compte donc partir à Sao Nicolas pour chercher du travail.
C’est bien dommage car ce garçon sérieux était bien utile aux voiliers …
Grillon essaie de prendre le relais … hélas il n’est vraiment efficace et fiable que le matin mais c’est vraiment un gentil garçon qui ne rêve que d’un nouvel embarquement pour des contrées lointaines.
Le dimanche c’est la fête à PALMEIRA … tout le village va danser et manger des brochettes de viande cuites et vendues devant les maisons du village.
La viande est très chère ici. Les capverdiens mangent donc du poisson (bon marché et omniprésent) toute la semaine et ne mangent de la viande que le week-end.
Nous avons bien mangé, bien bu … et n’avons pas retrouvé le cordon d’alimentation de la nourrice de notre annexe au retour …
Un simple larcin mais qui nous ennuie car nous n’en avons pas de rechange.
Le lendemain Zidane nous dit que cet accessoire ne doit jamais rester sur l’annexe car il est souvent volé même sur les barques capverdiennes …
Heureusement Philippe nous a trouvé une solution transitoire avec un bout de durite en attendant que nos équipiers qui arrivent samedi prochain nous ramènent ce précieux matériel
Lundi soir, avant notre départ, Zidane nous a organisé chez lui un repas typiquement capverdien … concocté par son épouse Laetizu : la CACHUPA
Il s’agit d’un plat composé de haricots blancs, de poisson, saucisse et viande de porc, une sorte de cassoulet légèrement relevé et excellent !
Nous quittons SAL pour BOA VISTA et ne reviendront que la semaine prochaine pour récupérer Christian et Didier

VISITE DE SAL

Nous sommes partis avec nos deux compères Jean Luc et Bernard pour visiter l’île et nous rendre jusqu’aux plages du sud de SANTA MARIA


Ici pas de location de voiture. Nous empruntons des « ALUNGUER » (à louer) il s’agit de sortes de taxis collectifs que nous arrêtons d’un geste de la main et qui nous emmènent là ou nous voulons pour quelques escudos ou quelques Euros

Le tarif est forfaitaire au nombre de personnes et nous avons payé 1 € par personne pour une quinzaine de kilomètres…

La partie nord de l’île est vraiment capverdienne. Le sud, plus touristique, est davantage occupé par les sénégalais et par des multitudes de touristes.

La crise a frappé l’île de plein fouet .. les tours opérateurs et autres promoteurs avaient commencé le « bétonnage » de la côte … la crise a eu raison d’eux mais ils ont laissé ça et là d’immense chantiers abandonnés qui hélas défigurent par endroits le paysage …

Il existe à SANTA MARIA une immense plage de sable blanc, paradis des surfeurs

L’eau est à 26° et nous nous sommes baignés avec un immense plaisir …

Nous avons déjeuné d’un poulpe grillé accompagné de riz, de bananes et d’igname

Mais les restaurant sont assez chers …

Dans les magasins, pas de frais (viande, charcuterie, yaourts ..)

Mais la quantité de petites supérettes est bien achalandée en produits d’épicerie

Avant de venir ici , nous avons entendu un tas de rumeurs sur le Cap Vert …

Nous avons laissé bateau et annexe à PALMEIRA toute la journée, nous nous sommes mélangés toute la journée aux autochtones … et nous avons passé vraiment une excellente journée !!!

CANARIES CAP VERT

Une traversée de 6 jours et 6 nuits … avec alternance de pétole totale et 20 nœuds de vents à 120 ° …
Pendant ces 6 jours nous avons rencontré : un banc de dauphins , 3 thons péchés (dont 1 trop petit relâché), 2 dorades coryphènes ratées, 4 poissons volants sur le pont, 4 cargos, 1 voilier, 1 bateau de pêcheur, 1 criquet …
Nous avons lu chacun 3 romans policiers et avons fait 21 parties de rami …
Bref, tout s’est bien passé !

Nous sommes actuellement au mouillage à PALMEIRA sur l’île de SAL .
Les capverdiens parlent brésilien mais beaucoup ont des notions de français (appris grâce aux nombreux bateaux de passage)
Les enfants sont magnifiques, les gens sont pauvres, mais ce n’est pas la misère.
Pas de moustiques ici, alors qu’une épidémie de DENGUE sévit sur PRAIA, et malgré tout ce qu’on a pu nous dire sur ces îles, nous nous sentons en sécurité .
C’est « bon enfant » , c’est l’Afrique …

Demain nous partons visiter l’île avec Jean Luc et Bernard qui voyagent sur BENESAM,que nous avons rencontré ce matin et avec qui nous avons déjà bu moult punchs capverdiens

Nous restons au Cap Vert jusqu’à l’arrivée de nos équipiers le 5 décembre et avons donc tout le temps de visiter ces îles.

cap vert d ´un cyber

Nous sommes bien arrives au cap vert après 6 jours de navigation
c´est bon enfant et vraiment très sympa
impossible de mettre ma clé USB dans l´ordi du cyber café ... cést l´Afrique ...
Plein de choses a vous raconter et de photos a vous montrer ...dès que ce sera possible ...
nous vous embrassons tous

réponses à vos questions ...

Avec Skype, nous prenons même l'apéro avec nos amis les Juju...

une partie des réserves

Nous quittons des contrées « tout confort » pour des pays ou le ravitaillement peut éventuellement être moins aisé et pour de longues traversées ou il nous faut être autonomes
Pour répondre aux questions posées voilà comment les choses se passent :

EAU : Nous sommes équipés de 2 réservoirs de 220 litres chacun. Nous avons un dessalinisateur qui produit 50 à 60 litres à l’heure.
Dès que nous mettons les moteurs, nous pouvons produire une eau parfaitement douce que nous pouvons utiliser pour la douche et la cuisine (mais nous n’en buvons pas trop car elle n’est pas minéralisée)

GAZ : C’est un peu plus compliqué . Nous possédons 2 bouteilles de butane. Chaque pays ayant ses propres marques, ici les bouteilles sont de marque DISA et les robinets d’arrivée sont différents. Nous avons donc fait remplir notre seconde bouteille directement auprès de l’usine mais avons un peu galéré avant de trouver cette solution.

ELECTRICITE
Nous sommes autonomes grâce à nos 6 panneaux solaires qui rechargent les batteries . Mais attention, nous devons être économes si il n’y a pas de soleil … dans ce cas, nous devons recharger nos batteries avec le moteur (et donc éviter de trop consommer)

RAVITAILLEMENT :
Nous avons fait de nombreuses courses à TENERIFE et ici
Nous avons donc un stock suffisant d’épicerie et d’eau en bouteilles
Il nous faudra ravitailler à nouveau en produits frais (viande, fruits et légumes)
Nous avons un congélateur mais Philippe ne veut pas trop s’en servir car il gourmant en énergie … Nous l’avons donc converti en réfrigérateur (nous avons donc 2 frigo à bord)
Et puis, en principe, il y a la pêche …

QUARTS
Le bateau est équipé d’un pilote automatique .Nous nous relayons donc uniquement pour surveiller les autres bateaux et éviter tout risque de collisions.
Le bateau est équipé d’un radar que nous mettons en marche la nuit et qui balaie toutes les

10 minutes la zone, afin de nous indiquer si nous sommes dans le périmètre d’autres navires.
La journée nous surveillons tous les deux, la nuit, nous veillons chacun à notre tour par période de 3 heures. Les nuits durant 12 heures,nous veillons 2 fois 3 heures.
Dans la traversée de l’Atlantique, nous serons quatre et pourrons ainsi faire 1 seul quart par nuit.

COMMUNICATIONS
Dans les marinas, c’est tout confort car la plupart sont équipées de WIFI. Nous pouvons donc communiquer avec famille et amis par EMAIL ou avec le logiciel SKYPE. La plupart des cybers cafés espagnols et portugais sont également équipés avec SKYPE mais nous sommes tributaires du matériel (caméras et micros) quelquefois défaillants … A partir du Cap Vert ... nous verrons bien.

Nous possedons également un téléphone IRIDIUM qui nous permet d'avoir accès aux communications en mer. Mais compte tenu du coût, nous ne l'utilisons que pour récupérer les fichiers météo.

VIE A BORD :
Tout en surveillant l’horizon, nous réglons les voiles en fonction du vent et vivons le plus normalement possible.
Nous lisons beaucoup, jouons aux cartes, regardons des films DVD …
Pour la cuisine, tout dépend de l’état de la mer. S’il y a beaucoup de houle, c’est casse-croûte, pâtes et riz au jambon dans un bol … si la mer est calme, nous pouvons nous cuisiner des petits plats.

Vous avez d'autres questions ???

LA PALMA - CANARIES

Les très jolies rues de Santa Cruz de la Palma

Los Muchachos ... en haut du volcan

le cratère et sa mer de nuages

une piscine naturelle d'eau de mer (un peu déchainée ... la mer !)

Nous sommes installés à la marina de SANTA CRUZ de LA PALMA depuis 2 jours.
Un coup de vent est en cours sur les Canaries et nous attendons à l’abri que cela se calme un peu pour continuer notre voyage.
Le personnel de la marina est très sympa mais le port est très roulant (la houle rentre ) et c’est un peu inconfortable …
Nous avons retrouvé avec joie Yolaine et Lennox et venons de faire la connaissance de deux frangins canadiens du Quebec très folklo et très sympas.

Santa Cruz est probablement la plus jolie ville des Canaries
La ville a su garder un charme suranné, et même les boutiques modernes n’ont pas défiguré les rues ,de devantures ultra modernes.
Par contre l’île, quoique très belle n’est pas à la hauteur de la GOMERA ou de TENERIFE
Nous sommes toutefois montés à 2500 mètres d’altitude pour contempler ici aussi le gigantesque cratère de l’île.

Demain, nous terminons les courses car 5 à 7 jours de navigation nous attendent
A partir du Cap Vert, adieu les marinas avec wifi au port (comme ici)
Ce sera cyber cafés donc les messages sur le blog seront peut être moins réguliers mais je promet de faire le maximum.

LA GOMERA (CANARIES)

Valle GRAN REY

Des précipices vertigineux

les maisons canariennes

Village à la GOMERA

Centre ville de SAN SEBASTIAN

Nous sommes toujours aux Canaries et prenons notre temps .
Après TENERIFE, nous sommes actuellement à LA GOMERA, la dernière escale de Christophe COLOMB avant son départ pour l’Amérique.
Une très belle île ! mais un peu beaucoup « teutonisée … » à notre goût …
Les plages sont en sable noir et il y a pas mal de vent.
Nous avons passé plusieurs nuits au mouillage et sommes actuellement à SAN SEBASTIEN dans la seule marina de l’île. (Elle est archi bondée et nous sommes à triple sur le quai)
Nous sommes en Espagne, entourés par des anglais et des allemands, nous mélangeons allégrement toutes les langues … Mais oui, mais oui …Ce soir nous nous sentons européens !

Aujourd’hui nous avons loué une voiture pour visiter l’île
Très étonnante et différente de TENERIFE
Toujours volcanique, les côtes sont désertiques avec très peu de végétation mais à l’intérieur, il y a le parc naturel de GARAJONAY
Une végétation composée de maquis et de pins dans le parc naturel et remplacée par des palmiers (dattiers) et des bananeraies (les bananes sont d’ailleurs excellentes !) et des plantations en terrasses en dehors.
Quelques villages avec partout ces petites maisons colorées et leur toiture en terrasse ou le linge sèche …
Au bout de l’île la sublime Valle Gran Rey ainsi appelée car elle abritait les rois de l’île bien avant l’arrivée des espagnols…
Du vent fort est annoncé pour la fin de la semaine . Nous partons demain pour LA PALMA dernière île de notre périple canarien

TENERIFE - ILES CANARIES

Dans les rues de la LAGUNA (les fameux balcons canariens ... )

"signore ... no photo !"

il est pas beau ce cratère ???...

Le Pisco TEIDE , le plus haut sommet d'Espagne ... j'y suis presque ...

le Pico TEIDE

L’archipel des Canaries est formé de sept îles principales et de nombreuses petites îles et rochers.
Compte tenu de notre arrivée sur TENERIFE, nous ne pourrons, à moins de contrarier les vents et les courants (hors de question pour moi !…) nous rendre à LANZAROTTE et à Grande CANARIE.
Nous avons donc prévu les visites de TENERIFE, DE GOMERA et de LA PALMA la plus à l’ouest avant notre départ pour le Cap Vert.
Nous avons loué une voiture afin de visiter l’île et de ravitailler pour de bon dans l’immense hypermarché CARREFOUR de la ville.

Nous nous sommes longuement promenés dans le quartier de LAGUNA classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Les « casas » sont très ancienne XVI ou XVIIème siècle. Elles sont pour la plupart rénovées et peintes de belles couleurs pastel. Un peu partout, les fameux balcons canariens, construits en robustes pins canariens de style arabo-espagnol.
Et des églises rivalisant de richesses et de saints…

Nous sommes ensuite partis en direction du parc naturel du TEIDE, passant selon l’altitude, d’une première végétation constituée de cactus et d’eucalyptus à une très belle forêt de pins pour finir par un paysage volcanique majestueux et tourmenté.

Nous sommes montés avec le téléphérique sur le volcan TEIDE à 3550 mètres d’altitude mais nous n’avons pu atteindre le sommet (à 3718 mètres) car nous n’avons pas demandé avant le départ de Santa Cruz, l’autorisation indispensable …

Qu’importe, c’était magnifique ! … et froid !
Nous voilà réconciliés avec cette très belle île … nous repartons aujourd’hui pour le sud (la région de LOS CHRISTIANOS, avant de visiter la sauvage GOMERA ;

LES ILES SELVAGENS

Nos copains Yolaine, Lennox et leur chienne Léa sur leur TIGRIS

Bienvenue aux îles SELVAGENS !...

Nous avons quitté nos copains Yolaine et Lenox et la très belle île de MADERE en prévoyant une escale aux îles SELVAGENS ;
Nous avions demandé l’autorisation indispensable pour débarquer et nous réjouissions à l’avance de cette visite à cette île, réserve naturelle, et à sa biodiversité.
Mais hélas … comme cela arrive, la météo en a décidé autrement !
D’abord, l’arrivée est impressionnante… l’endroit est truffé de cailloux et les cartes ne sont pas très fiables … mais surtout il nous a été impossible de débarquer en raison d’une très grosse houle.
Le mouillage était roulant, inconfortable … quitte à ne pas dormir, nous avons préféré repartir immédiatement .
Arrivés à 16 heures et repartis à 17 heures, nous avons également renoncé à l’arrivée sur LANZAROTE et avons choisi TENERIFE afin d’arriver de jour.

Première surprise (et de taille) la taxe !
Nous sommes arrivés à SANTA CRUZ et la marina est un port public. Nous sommes donc contraints de payer une taxe de 90 € valable pour les séjours de 1 à 10 jours …
Aucun guide ne nous l'indiquait et c’est bien la première fois que nous en entendions parler …

En fait, cette taxe concerne tous les ports publics d’Espagne (et nous n’avons fréquenté que les ports privés qui eux, ne l’appliquent pas)
Le premier contact avec SANTA CRUZ n’est donc pas des plus agréables même si la ville semble belle et ses habitants plutôt sympathiques.

MADERE (suite)

les states volcaniques

la côte noire et tourmentée ...

un petit air tropical avec les jardins en espalier

au sommet du PICO DO AREEIRO