LES PERLES DE CULTURE DES GAMBIERS

C’est ici, aux Gambier que sont récoltées les plus belles perles de TAHITI.
Elles ont des nuances et un éclat particulier.
Nous n’avons pas eu le temps hélas de visiter une ferme perlière (nous aurons l’occasion de le faire sur d’autres îles du Pacifique) mais j’avais très envie de ramener un souvenir pérenne de cette très belle escale…
Nous nous sommes donc rendus chez un Benoit et Bianca qui nous ont présenté le produit de leur dernière récolte.
Au premier abord… elles se ressemblent toutes !

Puis l’œil s’exerce et on peut se rendre compte qu’elles sont différentes de couleur, de taille, de forme et de lustre. Puis en observant leur surface, nous nous apercevons qu’il en existe de plus parfaites que d’autres.

Et puis, il y en a eu une que j’ai trouvé plus belle et c’est celle que j’ai choisie (et que j'ai ensuite fait monter)

Déjà un mois que nous sommes ici ! Nous quittons les îles GAMBIER ce week-end car nous devons être à Papeete début juillet.
A Nouveau 800 milles de navigation, mais nous ferons une escale de quelques jours à mi- chemin à Amanu, une toute petite île des Tuamotu.

Alors, rendez-vous à Papeete début juillet !

Nana !!!

Visite de TARA

Souvenez vous … nous avions vu TARA dans le port de Barcelone … Une émission de THALASSA avait été tournée à bord et nous avions vu dans leur programme que nos coques se recroiseraient aux îles GAMBIER.

Et voilà que TARA vient de mouiller son ancre juste devant nous !

Peu de monde au mouillage, des équipiers passent devant nous en annexe … un bonjour, quelques mots échangés et nous voilà conviés à visiter le bateau !!!

Il y a actuellement 13 personnes à bord. 6 membres d’équipage, 1 journaliste et 6 scientifiques qui étudient la faune et la flore des régions traversées.
Ils arrivent de l’Equateur et sont passés par la Patagonie.
L’équipage est relevé tous les 2 ou 3 mois. Les scientifiques tous les mois. La relève arrive justement demain.
Sibille la journaliste nous offre un excellent thé et nous pouvons visiter ce magnifique voilier.
Tout est démesuré de la taille des mats et des haubans à celle des winches.
Mon capitaine pose un tas de questions techniques … Il est content !

TARA doit repartir pour les Marquises dans les jours qui viennent mais nous le recroiserons peut être en août à TAHITI … avant leur départ pour HAWAÏ.

Bon vent TARA et à bientôt sur la grande bleue !

Le temps d'une tasse de thé

le capitaine dans la timonerie de TARA

TEREVA à AKAMARU

ORION vient d’arriver. Ils sont épuisés et ont du renoncer à l’île de Pâques puis à Pitcairn pour cause d’avaries. 31 jours qu’ils ont quitté les Galapagos …

Leur pilote automatique est tombé en panne puis ils ont eu des problèmes sur leur moteur…
Ils ont du se relayer à la barre depuis 20 jours toutes les 2 heures, jours et nuits !  Qui a parlé de « plaisance » ???
Nous les accueillons en annexe à l’entrée du chenal et leur apportons une baguette toute fraîche du boulanger ! Quel plaisir de revoir nos amis !

La météo annonce du beau temps pour quelques jours (ici, en ce moment, c’est l’hiver austral, il faut donc en profiter)
Nous quittons temporairement ORION (ils se reposent) et décidons de partir pour l’île de AKAMARU.
Les copains du mouillage nous ont prévenu. La passe est étroite et délicate …

Effectivement nous naviguons entre les patates de corail qui affleurent à quelques centimètres et la passe est très étroite pour notre catamaran… mais à l’arrivée, le spectacle est stupéfiant !!! Le voilà le lagon polynésien !!!

Nous sommes 3 bateaux au mouillage dans le lagon, l’occasion pour les garçons d’aller pêcher ensemble et d’organiser d’excellents barbecues à terre ! Mais attention à la Ciguaetera très présente ici et seul un certain poisson chirurgien peut être consommé sans risques.

A terre le paysage est enchanteur ! l’île est habitée par une vingtaine de personnes. Le samedi les habitants entretiennent leur îles et nettoient l’église et les abords.
Tout est propre et coquet. L’un des habitants vient nous parler … il a vécu à Marseille et est ravi de la visite de « popas » (étrangers en polynésien). Nous repartons les bras chargés de citrons et d’un régime de bananes !

Arrivée du TAPORO

Il y a 6 épiceries à RIKITEA pour les 1000 habitants de l’archipel … toutes travaillent.

Le TAPORO arrive de PAPEETE toutes les 3 semaines et ravitaille toute l’île en produits de consommation.
Dès le lendemain, tous les habitants des GAMBIER font leurs provisions en produits frais … après, il sera trop tard …

Depuis notre arrivée, si les fruits nous ont été offerts, il nous est impossible de nous ravitailler en légumes. Pour le reste, il nous faut souvent aller dans plusieurs magasins car l’un a encore du sucre, l’autre du chocolat et il reste chez le troisième (oh miracle !)500 grammes de pommes de terre…
C’est dire si l’arrivée du TAPORO est importante pour le village et c’est une vraie animation. Tout le monde est là !
Ceux qui attendent leurs commandes et les autres simples spectateurs de toute cette agitation.

Le bateau décharge des matériaux de construction pour la cathédrale en cours de rénovation, les produits d’alimentation des différentes épiceries, les machines à laver ou le mobilier commandé dans les magasins de PAPEETE, etc.….

En début d’après-midi, tout est terminé et le TAPORO repart ravitailler les autres îles de sa tournée.
L’équipage de TEREVA va enfin pouvoir manger choux, carottes, patates et tomates !!!





un coup de MARAMU

IAORANA !

Nous sommes de nouveau à mouillés devant RIKITEA et un coup de vent est en cours.
Ce vent de Sud Est est appelé ici le MARAMU.

Le mouillage se fait par 17 mètres d’eau, face au large (cul à la terre) et avant d’arriver à la terre il y a plein de patates de corail …
Il y a de nombreux grains, et le coup de MARAMU est annoncé pour une durée de 3 jours en forcissant à 30/35 nœuds en rafales….Difficile ou nous sommes mouillés de rajouter du mouillage (ceci dit, Philippe a déjà mis nos 68 mètres de chaîne plus quelques mètres de bouts.)
Après un jour bloqué au bateau (et surtout une nuit ! ) ou le vent a soufflé à 30 nœuds … la météo s’améliore !
Tant mieux, car nous avons encore tant à voir ici !
Mardi nous allons visiter une ferme perlière ...
En attendant, comme on dit ici ... Nana ! (au revoir en polynésien)

Les cailloux ne sont vraiment pas loin dans notre dos ...

ça piaule !

Après les grains... des arcs en ciel magnifiques !

FOUR TAHITIEN A TARAVAI

Nous avons quitté pour quelques jours MANGAREVA pour la petite île de TARAVAI distante de 6,5 milles et avons mouillé à proximité de PACIFIC BLISS, DUNE et SCHNAPS dans le lagon

Nous partions faire nos civilités et saluer Denise et Edouard qui sont les seuls occupants de cette partie de l’île et quelle chance, nous voilà invités à un four tahitien pour le lendemain. !

A TARAVAI la maison de  Denise et Edouard

La nuit a été un peu agitée . Le vent soufflant en rafale et tournant dans tous les sens, nous nous rapprochions dangereusement des cayes… Il nous a donc fallu changer de mouillage en pleine nuit afin de ne pas nous échouer sur les patates de corail … Une opération périlleuse car manœuvrer de nuit (sans lune) au milieu du corail n’est pas simple ! Il nous a fallu toute l’expérience et le calme du capitaine ainsi que l’aide précieuse de Collins de PACIFIC BLISS venu nous épauler en annexe pour mener à bien cette opération délicate mais TEREVA est à nouveau mouillé dans 16 mètres d’eau.

A 6 heures du matin Edouard a allumé le feu de son four polynésien,

Il a fait chauffer les pierres de lave afin qu’elles soient bien brulantes. Il a fait ensuite un lit de fibre de tronc de palmier et posé dessus les aliments à cuire. (chèvre, « poé », coeur de palmiers …)

Il a recouvert le tout de branches de palmiers puis d’une bâche et ensuite de sable pour que la cuisson se fasse à l’étouffé.

Il faut 2 heures pour préparer toute cette opération La cuisson prend ensuite 4 heures.
Cette façon de cuire donne un goût tout à fait savoureux et nous nous sommes tous régalés !

Pendant que les hommes boivent l'apéro ...

les femmes s'activent an cuisine

c'est cuit !

c'est vraiment un délice !

Denise et Edouard sont des personnes pétries de gentillesse et de générosité.
Ils ont souvent la visite des bateaux de passage et ont vu ainsi défiler chez eux Antoine ou Philippe Poupon…

Denise et Edouard

Ils sont installés depuis 6 ans sur l’île ou ils vivent de la vente de leurs légumes et des bijoux en coquillage fabriqués par Denise.
Denise est une véritable artiste. Elle expose ses œuvres à Papeete et a eu l’occasion de se rendre en France et dans le nord de l’Europe pour présenter ses bijoux.

Inutile de vous dire que j’ai complètement craqué et que Philippe m’a offert un magnifique collier …

Sur l’île en face, nous avons également fait la connaissance de MANO jeune homme qui vit seul sur son île avec ses animaux. Mano nous a offert noix de coco et papayes …
Décidément nous n’avons encore jamais rencontré un accueil aussi gentil et généreux que celui qui nous est réservé ici !!!

ARRIVEE A MANGAREVA - iles GAMBIER - POLYNESIE FRANCAISE

Partis en fin de journée de PITCAIRN il nous a fallu encore une fois freiner le bateau afin d’arriver au petit matin à MANGAREVA ;

Bien nous en a pris car le lagon est rempli de bouées destinées à recueillir les bébés huîtres (qui deviendront de belles huîtres perlières).

Au petit matin ... TERRE !

Il faut bien suivre le chenal (non allumé la nuit)

Ile est MANGAREVA, le village s'appelle RIKITEA

A peine mouillés, nous avons la visite de tous les bateaux du mouillage qui sont venus nous souhaiter la bienvenue !
C’est vrai que nous ne sommes que 7 bateaux (tous français) au mouillage et que la petite communauté à l’air de très bien s’entendre.

TEREVA et ses copains de mouillage

Le premier à bord est Bernard du voilier PITCAIRN ;
Bernard navigue depuis une dizaine d’année en Polynésie et est ici chez lui, très intégré dans la population Mangarevienne.
Grâce à lui, nous pouvons changer nos quelques Euros en Francs Pacifiques car ici aucun moyen de retirer de l’argent !
Le change est impressionnant (1000 FCP = 8,3 €) mais les billets sont magnifiques.
Sans notre rencontre avec Bernard, nous ne pourrions pas (sans argent) rester aussi longtemps que nous le souhaitons ici… Alors, Merci à lui !

Nous sommes intégrés immédiatement dans le petit groupe de « popa’a » (étrangers en polynésien) et tous nos copains bateaux sont pleins d’attention pour nous .
Nous sommes invités dès le second soir à bord de DUNE par Constantin et Chantal, un adorable couple de retraités qui en sont à leur second tour du monde.
Pour la fête des mamans, Bernard amène à chaque bateau un petit bouquet de fleurs confectionnés par Hélène, une gentille Mangarevienne.

Nous passerons le dimanche en compagnie de Hélène et son mari TEPANOU ainsi que les copains du mouillage au motu TARAURU ROA autour d’un barbecue …

Hélène prépare le barbecue

Pendant que les hommes partent pecher le poisson

Citrons, bananes et pamplemousses nous sont offerts …
Pas de doute … TEREVA et son équipage sont au Paradis !