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jeudi 22 novembre 2018

RICHARDS BAY 28 octobre 2018


Après 2 jours de voile et un jour de moteur, nous arrivons de nuit à 3 heures du matin au quai d’arrivée des yachts à Tuzi Guzi.



Les formalités sont longues (c’est le week-end) et nous devons attendre le lundi l’arrivée des officiers de l’immigration.

Heureusement nous trouvons à proximité un distributeur automatique de billets et une multitude de bars et de restaurants.



Après les formalités, nous nous rendons au mall afin de ravitailler.

Plus rien à voir avec tout ce que nous avons vu ces derniers mois …

Des magasins modernes,  mais surtout une population (noire comme blanche ) obèse …

Il est un peu tôt pour se prononcer mais il semble bien que les blancs et les noirs se côtoient sans se mélanger.

Même leur langage est différent … l’anglais est la langue nationale mais les noirs parlent le Zoulou et les blancs, l’afrikaner …

Nous sommes bien protégés dans le port et heureusement car les coups de vent se succèdent …

Et heureusement également, nous pouvons rester ici gratuitement pendant 1 mois en bénéficiant de l’eau et de l’électricité.



Le seul inconvénient sont les hordes de singes qui, tôt le matin,  n’hésitent pas à entrer à l’intérieur des bateaux pour voler des fruits.




Nous cherchons activement une place ou nous pourrons laisser TEREVA  pendant 2 mois puisque nous devons rentrer en France … Pas facile car les rallyes de l’ARC et le OYSTER arrivent en même temps que nous …

En attendant , nous allons visiter avec nos copains de ROKALO le parc de HLUHLUWE situé à 90 kilomètres environ…

TRAVERSEE et BAZARUTO – MOZAMBIQUE du 14 au 24 octobre 2018


Nous partons plein Ouest et resterons bord à bord avec ROKALO et SLIPAWAY pendant les 5 jours de la traversée.



 

Du petit temps, un peu de moteur( mais pas trop)

Nous suivons les bons conseils de Dès, le routeur australien et bénéficions de courants favorables.

 


 

Mais en route, la longue fenêtre météo qui était prévue se réduit et nous décidons de nous arrêter à BAZARUTO au MOZAMBIQUE pour laisser passer le gros coup de vent prévu.

L’arrivée du front de vent de Sud est précédé d’un méga orage ou les éclairs à 360° mettent nos (mes ) nerfs à dure épreuve …



A BAZARUTO nous retrouvons tous nos copains … Ils sont coincés ici depuis une dizaine de jours …


A peine arrivés, nous sommes invités sur la plage à fêter avec Dustin les 10 ans de son accident … et de sa nouvelle vie …

 

Nous avons rencontré Dustin qui est américain aux Iles Andaman.

Il a eu un terrible accident de moto à Hawaï et s’il a survécu, il est désormais amputé de son bras et de sa jambe droite.

Tout le monde aime Dustin … et il nous épate ! il compense son handicap et navigue sur un petit bateau dépourvu de confort. Il n’a même pas de winch et nous l’avons vu monter sa grand voile avec ses dents … alors, malgré la fatigue,  c’est avec plaisir que nous le rejoignons ainsi que tous les copains.

(Vous pouvez lire les aventures de Dustin sur www.thesinglehandedsailor.com)




 

Le matin, les enfants du village viennent nous demander cahiers, crayons, bonbons …

Les rangers du Parc National nous font payer les droits d’entrée (sans vérifier que nous n’avons pas accompli nos formalités d’entrée …)



 

Le coup de vent arrive, nous contraignant de tous rester confinés dans nos bateaux.

Seuls, les villageois, viennent nous voir (à la rame ) pour nous proposer poisson, calamars, légumes et fruits.




 

Nous  aurons juste le temps de visiter l’école lorsqu’une nouvelle fenêtre s’ouvre pour descendre en direct plein sud sur Richards Bay en Afrique du Sud





 

Les 20 voiliers en escale lèvent l’ancre ensemble et partent en long convoi en direction de la passe du Sud.



Nous longeons les très belles dunes. Nous arrivons devant la passe 1 heure avant l’étal… un peu tôt pour nous …




SLIPAWAY et MUCK s’élancent les premiers, bientôt suivi par l’essentiel de la flotte.

Nous préférons mouiller à l’entrée de la passe et attendre un moment.

Nous les surveillons sur l’AIS et les voyons avancer à  2,5 nœuds

A l’étal, nous relevons l’ancre et passons à 5 nœuds,  « comme une lettre à ma poste » sur une mer devenue quasi plate …

Nous sommes nombreux, il nous faudra veiller cette nuit … En route pour l’Afrique du Sud !!!