Catherine est bien au rendez-vous accompagnée de Suzanne (une sage
femme en transit à Wallis) pour nous faire visiter l’île.
Elle n’est avare d’aucun détail et nous explique les us et coutumes du
pays.
La vie ici est communautaire, mais le clivage social est très marqué.
Il y a le Roi et la Noblesse (avec son système de chefferies) puis le reste de
la population …
L’église catholique est très présente (il y a même un évêque sur l’île)
et il existe un grand nombre d’églises régulièrement restaurées.Enfin, il y a la France et ses institutions (gendarmerie, douanes, rectorat ou service de santé…)
L’île est belle et fleurie. Les anciens « falés » ont laissé
place à des maisons en dur .
il reste encore quelques jolis falés
Nous nous arrêtons au fameux cratère Lalolalo situé sur le Sud Ouest de
l’île.
L’atmosphère y est paisible et l’eau émeraude. Le cratère (bien rond) d’un diamètre d’environ 400 mètres est le royaume des « pailles en queue » à peine dérangés par les quelques visiteurs
Le Nord de l’île est beaucoup plus propre que le Sud (moins de canettes
et de papiers au bord des routes)
Les hommes portent la jupe (le manou )
Ce monsieur est Chef de village
et nous sourions en constatons que même les statues du Christ en sont munies …
Début septembre, Wallis organise les Jeux du Pacifique .. les
préparations vont bon train ! Nous assistons à une démonstration de va’a
et avons l’occasion de découvrir la mascotte des jeux . Ne me demandez pas ce
que c’est … je n’en sais rien !!!
Nous retrouvons sur la côte Est de l’île quelques stigmates de EVAN…
toits et murs effondrés, arbres arrachés, route défoncée …
Tous les arbres fruitiers ont été endommagés et les premières bananes
viennent de faire leur réapparition (il n’y avait plus de fruits sur
l’île !)
Catherine nous invite pour déjeuner dans un charmant restaurant ou nous
nous régalons de poulpe au lait de coco et brochettes de poisson . C’est une
bonne adresse .. les gendarmes y déjeunent en famille à la table à côté …
Nous sommes contents, nous voilà sous le charme !
Catherine aime Wallis et nous fait partager son attachement… Elle est
estimée de la population qui l’embrasse ou la salue d’un « Bonjour
TOKETA ! » (docteur en Wallisien)
Ici, comme aux Marquises … La vie est à terre !
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