Ile d’ALOR – KALABAHI du 04 au 10/08/2016

8 13 216 S – 124 31 601 E

Le rallye fait une nouvelle escale à wini mais nous décidons de nous rendre directement  à ALOR.

Une jolie navigation dans une mer presque plate .. nous avançons un peu trop vite et arrivons trop tôt à l’entrée de la passe

Le courant très fort à cet endroit est contre nous … Malgré les 2 moteurs, notre vitesse décroît … 4 knots, 2 knots… 0,5 knots … Le capitaine décide de longer la côte au plus près pour attraper le contre courant …

Nous mouillons devant la ville de KALABAHI . la première impression n’est pas folichonne

Le mouillage est un égout à ciel ouvert … Tout y flotte … couches de bébé, sacs et bouteilles plastiques etc. …
Nous allons visiter en nous disant que nous ne resterons probablement pas ici … et puis, comme à Koupang, l’accueil nous fait change d’avis.

La ville de KALABAHI est plus jolie et plus propre (à l’exception du port) que Koupang

 

 

 

 

Par contre, le ravitaillement y est plus succinct. Le marché est grand mais les produits très peu variés. Nous cherchons à acheter de la viande .et trouvons une boucherie (fermée) mais l’affichage nous retient d’y revenir faire des emplettes puisqu’il semble que nous puissions y acheter de la viande de … chien ! Nous nous contenterons du poisson dans l’immédiat …

 

 

 

Nous testons un petit restaurant local et y mangeons pour un peu plus d’1 € par personne …

Ce n’est pas mauvais mais je pense toujours au chien et ai bien du mal à avaler ma viande …

Il nous faut commencer à apprendre quelques mots d’indonésien, c’est indispensable car personne ici ne parle anglais … et moi, je ne veux pas manger de chien !

On nous a recommandé de visiter les villages papous du centre de l’île et Ahmad (auto ?)proclamé agent officiel, nous organise cette expédition. Une voiture, un chauffeur et Ita, notre guide nous accompagnent pour une petite balade de 2 heures.

Le premier village TAKPALA est superbe.

Très peu d' hommes dans le village, ils sont tous au jardin ou à la pêche. Dès notre arrivée, les femmes installent de petits stands pour nous vendre leur artisanat local.

Ce qui me frappe, c’est leur sourire mais surtout leur maigreur …
Nous achetons des bracelets et autres bricoles … il faut bien les aider un peu…

Leur habitat est traditionnel. Ils vivent par famille dans de grande cases.

 

 

Ils stockent dans le grenier leurs objets de valeur. C’est ici que nous verrons les tambours dông sông appelés ici les « Mokos »
Ces instruments en bronze, haut de 50 cm environ sont originaires du Vietnam et gravés de motifs hindous. Il fallait théoriquement en offrir un, pour acheter son épouse.
Ces tambours sont extrêmement rares et  ont une énorme valeur

 Le second village, BANGTOF de la tribu des KABOLA est moins intéressant. Ils sont en trains de préparer le « Karnaval » (j’y reviendrai) et ils n’ont pas grand-chose à nous montrer à l’exception des vêtements traditionnels en tapa. Le tissus est grossier, rien à voir avec la beauté des tapas polynésiens ou wallisiens !