Allez, cette fois, je vous emmène avec moi pour relier MOOREA à FAKARAVA ;
Une navigation au près de 250 milles nautiques et de 48 heures environ … Tout dépendra de la force et de la direction du vent !
Nous sommes au mouillage à VAIARE, prêts pour le départ.
Philippe examine la météo et me dit « tiens toi prête pour dimanche »
Comme vous le savez, j’ai le mal de mer et je me soigne au STUGERON.
Ce médicament (vendu sans ordonnance en pharmacie en Suisse et en Espagne ) est très efficace mais il est nécessaire de prendre le 1er comprimé la veille afin que l’oreille interne soit déjà traitée avant le départ.
Et puis, je prépare toujours un peu à manger à l’avance afin de ne pas être condamnés aux sandwichs jambon les premiers jours.
Mais … je connais mon capitaine… Il hésite et finalement me dit « non ! départ samedi, les conditions seront meilleures ! » Ouf ! nous sommes vendredi soir !
Nous avons loué des bateaux pendant de longues années, obligés de rentrer de Corse par Mistral en tirant des bords ou au moteur par pétole (plus rare !) Alors, la baston ou le calme plat… Nous n’en voulons plus !
Nous quittons MOOREA au moteur, avec le vent de face jusqu’à la Pointe Vénus et une mer croisée, hachée qui fait sauter TEREVA comme un cabri dans tous les sens !
Je commence à m’interroger en silence … mon Capitaine se serait-il trompé ? allons nous faire demi tour car 48 heures comme ça… Ca va être très très dur !
Le capitaine égraine tout le dictionnaire du capitaine Haddock (vous le connaissez !) il râle, fulmine, crie après le vent et la mer !
Et puis… le vent s’établit E/S/E à environ 10 nœuds, la mer se calme un peu et finalement TEREVA remonte tranquillement. Nous croisons quelques grains mais rien de méchant et passons 48 heures relativement agréables.
Un petit thon s’invite à notre déjeuner … Le capitaine a retrouvé son calme et son sourire …
Il nous faut tirer quelques bords en arrivant, car nous sommes remontés plus Nord que nous ne l’aurions voulu… Nous arrivons à l’Anse AMYOT à TOAU vers 13 heures.
Comme nous ne voulons pas arriver à FAKARAVA de nuit, nous décidons d’y faire une petite halte.
L’occasion d’aller dire bonjour à Gaston et Valentine qui nous accueillent toujours avec le même sourire et la même gentillesse.
Le vent nous ayant complètement abandonnés, c’est au moteur que nous rallions FAKARAVA le lendemain . La mer est plate et le soleil tape très fort.
A notre arrivée nous retrouvons avec bonheur Renée et Patrick de SALTINBANQUE DES FLOTS (SDF) qui sont arrivés quelques heures plus tôt (Quelle synchronisation !)
Nous partageons les restes de notre thon et attaquons notre première coinche !
Que c’est bon de se retrouver aux TUAMOTU en compagnie de nos amis !!!
Une navigation au près de 250 milles nautiques et de 48 heures environ … Tout dépendra de la force et de la direction du vent !
Nous sommes au mouillage à VAIARE, prêts pour le départ.
Philippe examine la météo et me dit « tiens toi prête pour dimanche »
Comme vous le savez, j’ai le mal de mer et je me soigne au STUGERON.
Ce médicament (vendu sans ordonnance en pharmacie en Suisse et en Espagne ) est très efficace mais il est nécessaire de prendre le 1er comprimé la veille afin que l’oreille interne soit déjà traitée avant le départ.
Et puis, je prépare toujours un peu à manger à l’avance afin de ne pas être condamnés aux sandwichs jambon les premiers jours.
Mais … je connais mon capitaine… Il hésite et finalement me dit « non ! départ samedi, les conditions seront meilleures ! » Ouf ! nous sommes vendredi soir !
Nous avons loué des bateaux pendant de longues années, obligés de rentrer de Corse par Mistral en tirant des bords ou au moteur par pétole (plus rare !) Alors, la baston ou le calme plat… Nous n’en voulons plus !
Nous quittons MOOREA au moteur, avec le vent de face jusqu’à la Pointe Vénus et une mer croisée, hachée qui fait sauter TEREVA comme un cabri dans tous les sens !
Je commence à m’interroger en silence … mon Capitaine se serait-il trompé ? allons nous faire demi tour car 48 heures comme ça… Ca va être très très dur !
Le capitaine égraine tout le dictionnaire du capitaine Haddock (vous le connaissez !) il râle, fulmine, crie après le vent et la mer !
Et puis… le vent s’établit E/S/E à environ 10 nœuds, la mer se calme un peu et finalement TEREVA remonte tranquillement. Nous croisons quelques grains mais rien de méchant et passons 48 heures relativement agréables.
Un petit thon s’invite à notre déjeuner … Le capitaine a retrouvé son calme et son sourire …
Il nous faut tirer quelques bords en arrivant, car nous sommes remontés plus Nord que nous ne l’aurions voulu… Nous arrivons à l’Anse AMYOT à TOAU vers 13 heures.
Comme nous ne voulons pas arriver à FAKARAVA de nuit, nous décidons d’y faire une petite halte.
L’occasion d’aller dire bonjour à Gaston et Valentine qui nous accueillent toujours avec le même sourire et la même gentillesse.
Le vent nous ayant complètement abandonnés, c’est au moteur que nous rallions FAKARAVA le lendemain . La mer est plate et le soleil tape très fort.
A notre arrivée nous retrouvons avec bonheur Renée et Patrick de SALTINBANQUE DES FLOTS (SDF) qui sont arrivés quelques heures plus tôt (Quelle synchronisation !)
Nous partageons les restes de notre thon et attaquons notre première coinche !
Que c’est bon de se retrouver aux TUAMOTU en compagnie de nos amis !!!
