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samedi 29 juin 2013

NIUE ... L'ARRIVEE


Nous sommes restés presque une semaine à BEVERIDGE, nous régalant de langoustes, de bleu et de solitude …
Après une nouvelle traversée de 72 heures, nous voici à NIUE, une petite île qui se trouve être « le plus petit pays indépendant et le plus grand bloc de corail  du monde ». (1400 habitants environ répartis sur 279 km²)

Nous arrivons par le Nord à 6 heures du matin et il fait encore nuit … Nous sentons la terre mouillée … aucune lumière … juste une masse plus sombre (l’île fait une centaine de mètres à son point culminant) … puis le ciel s’éclaircit à l’Est et nous la voyons apparaître … (cette fois, les cartes sont justes)

Ici pas de passe, pas de lagon… les fonds sont profonds mais le petit Yacht Club a installé 18 bouées (régulièrement révisées) pour les voiliers de passage.
3 bateaux sont là (dont SAMOURI), il n’y a pas foule !

Le débarquement est particulier !
Compte tenu de la houle qui entre fort, les locaux ont installé un treuil ou nous fixons notre annexe qui s’élève dans les airs avant de gagner un parc de stationnement (à annexes)
C’est impressionnant la première fois mais finalement bien pratique !





Les formalités se font simplement sur le quai et nous voilà partis à la découverte de ALOFI … La Capitale …
Un poste de police, un bureau de tourisme, une supérette, 5 églises et un Yacht club ..
C’est vraiment tout petit !
En plus, il n’y a pas de DAB pour retirer d’argent (heureusement, nous avons pu retirer de l’argent ,à un taux certes prohibitif, chez un loueur de véhicules)

Par contre, nous trouvons de l’Internet gratuit au mouillage mais hélas, au débit insuffisant pour télécharger nos photos. (je viens d'y parvenir mais au prix d'une grande patience !)
 
 
La rue principale de ALOFI

Le centre commercial


Dans le centre du village, il existe un petit "duty free" ou les voiliers peuvent s'approvisionner en vin, bière et alcool (cigarettes ?) (une fois à l'arrivée et une fois au départ ) à des prix corrects.
 

jeudi 27 juin 2013

BEVERIDGE REEF !

PHOTO INTERNET


C’est LET IT BE qui le premier nous a parlé de cet atoll, constitué d’un simple récif, perdu au milieu de rien, sur la route de NIUE…
Les langoustes y seraient en nombre (de même que les requins) et très peu de navigateurs y font escale … Il n’en a pas fallu plus pour décider mon capitaine à s’arrêter dans ce coin totalement perdu …
 Les cartes sont totalement fausses (décalées de presque 3 milles nautiques)  et il est impératif d’arriver de jour et plutôt quand le soleil est assez haut dans le ciel pour que nous puissions bien voir les patates de corail.
Nous n’avons donc pas ménagé TEREVA, aidés par une excellente météo.
Nous avons même testé pour la première fois un spi prêté par NOMAD (merci les copains ! ) qui nous a été bien utile et  avons parcouru les 468 milles nautiques en un peu plus de 72 heures.



 Seul bémol, le seul poisson pêché durant cette traversée a été croqué par un requin qui nous a ainsi volé notre déjeuner !



Nous scrutons l’horizon à la jumelle, commençons à apercevoir le ressac sur le reef et constatons qu’un catamaran est déjà mouillé à l’intérieur …



 La passe est large (environ 100 mètres) et facile. Nous sommes saisis par la transparence et la couleur de l’eau …
Nous slalomons entre les patates (plutôt profondes) et mouillons l’ancre de TEREVA à l’Est de l’Atoll dans 2,50mètre d’eau turquoise et cristalline.


A l’arrivée, nous retrouvons le catamaran SAMOURI des suisses Christian et Evelyne déjà rencontrés à MOPELIA et à AITUTAKI.

 Comme la houle se jette sur le reef de tous côtés, le mouillage très calme à marée basse s’avère très rouleur et inconfortable à marée haute. Mais qu’importe, nous sommes dans un camaïeu de bleu !
 


 Le lendemain de notre arrivée, le temps est calme et nous avons repéré le récif dans l’après midi. Vers 22H30, nous partons avec Christian pour une chasse aux langoustes !
Elles sont bien là !
En 2 heures nous ramenons 15 kilos de langoustes dont 2 d’une quarantaine de centimètres et de plus de 3 kilos !



De quoi assurer quelques bons repas sur SAMOURI et sur TEREVA … mais connaissant la passion de notre capitaine pour ce crustacée, je suis bien sûre qu’il nous faudra recommencer très bientôt !

 
 
Le lendemain, nous avons vu arriver un joli bateau américain à moteur …
Janet et James sont de SEATLE et naviguent dans le Pacifique sur  DIRONA 
Une rencontre improbable dans un autre environnement mais un très joli moment de cordialité à l’heure du sunset devant un bon vin blanc de Californie et quelques toasts de langouste







 

dimanche 16 juin 2013

TRES "CHERES" ILES COOK ...


Nous continuons notre découverte et passons de bons moment à explorer les motus du lagon.
« Honeymoon Island est un paradis pour les oiseaux qui nichent à même le sol.






Nous y assistons même a quelques démonstration de kyte surf ( Cette semaine, c’était la MANUREVA KYTE SURF, un peu perturbée par le manque de vent …)


 

Nous renouons avec le snorkeling et trouvons l’eau à 27° un peu fraîche … (décidément, nous sommes vraiment « tropicalisés » !)

Même si l’île est superbe, tout nous semble un peu fade après la Polynésie française …
Peu de poissons dans le lagon, et les quelques sites d’exceptions sont colonisés pour les touristes …

Nous avons assisté un très joli show jeudi soir à l’hôtel TEMANU BEACH. Les danseuses étaient gracieuses et la danse du feu des hommes impressionnante. Mais quand on a eu la chance comme nous, d’assister au Festival des Arts marquisiens …

 Mais surtout, l’escale est très onéreuse car les frais de douanes sont importants …
A l’arrivée les douanes nous ont demandé 50 $ + 55 $ par personne + 5$ par jour de taxe de mouillage..
Puis tous les jours nous avons vu arriver un sympathique bonhomme, dûment accrédité qui nous demande qui 20$ pour le service de santé , qui 20$ pour le service de l’agriculture…

OK, il s’agit de $ NZ mais ça fini par faire un peu cher et nous comprenons pourquoi, outre la difficulté de la passe et le faible tirant d’eau,  la plupart des bateaux zappent cette sympathique escale …

jeudi 13 juin 2013

DECOUVERTE DE AITUTAKI ...


Nous décidons de louer un scooter pour visiter l’île mais sur la route, nous sommes arrêtés par Larry, un sympathique septuagénaire américain qui nous propose de l’accompagner boire un café (le meilleur café de l’île) avant de nous emmener en voiture au bureau de location.
Nous ne savons résister à une si agréable proposition et acceptons avec plaisir.

Larry est installé ici depuis 17 ans et connait l’île comme sa poche.

Le café est effectivement très bon et comme le courant passe, il nous propose de nous emmener visiter l’île avec sa voiture …


Et nous voilà partis pour un passage dans tous les « Kodak point » de l’île.

C’est propre, c’est beau mais nous ne partageons pas l’avis de Larry qui nous dit que c’est la plus belle île du monde … Le lagon n’a rien à voir avec celui de Bora Bora ou ceux de nos chères Tuanotu … mais nous passons 3 heures bien agréables en sa compagnie.
 

 

L’île n’est pas très grande (10 km de long sur 3 km de large) et sur tous les sites visités, Larry nous régale des légendes maoris qui y sont liées.

Nous l’avons remarqué … il n’y a aucun chien sur l’île … la légende veut qu’un chien ait attaqué il y a fort longtemps la fille du roi de l’île et que tous aient été tués.

Ici (comme en Nouvelle Zélande) il faut conduire à gauche et chaque fois que nous croisons une voiture, nous nous saluons.
 

Pour finir, Larry veut absolument nous prendre en photo sur la pierre sur laquelle tous les premiers arrivants ont mis le pied (une tradition ici) et nous ne nous y dérobons pas.

 

Nous retrouverons Larry mercredi soir autour d’un repas « made in France » du coup, il achète immédiatement et nous confie la bouteille de vin qu’il souhaite partager avec nous …

Mercy Larry pour ce gentil moment passé en ta compagnie et pour toutes tes précieuses explications !

 

 

 

mercredi 12 juin 2013

ARRIVEE AUX ILES COOK ... AITUTAKI


Nous quittons MOPELIA et les copains … Le passage de la passe est une formalité pour le capitaine qui la franchi à la voile !


 
Aux abords, des milliers d’oiseaux nous saluent de leur cris stridents …

 
Nous partons avec un résidu de houle assez pénible … mais le temps se calme et la navigation de 360 milles nautiques, si elle n’est pas très rapide est agréable et confortable.

Nous arrivons aux aurores à AITUTAKI … Encore une passe, et encore plus impressionnante !.. avec ses 17 mètres de large sur environ 1 kilomètre de long.
Surtout, elle n’est pas profonde ! (1,50 mètres au plus bas) et seuls les catamarans et les dériveurs s’y aventurent.
Ce n’est pas une passe naturelle mais un passage creusé par l’armée américaine pendant la seconde guerre mondiale.
Comme souvent par ici (c’était le cas à MOPELIA) les cartes sont décalées donc fausses…
Un bateau est au mouillage à l’extérieur et un catamaran suisse est mouillé devant le village.
Nous entrons (par un fort courant) à une vitesse de … 0.9 nœuds ! 
Nous arrivons lentement vers le village en surveillant les patates de corail et mouillons l’ancre dans 2, 5 mètres au milieu d’une darse creusée elle aussi par les GI .



 
 
 
Le premier contact avec la population est très agréable.
Ils ressemblent à leurs voisins de la Polynésie française , même gabarit et même sourire !

Les formalités se font simplement (il faut simplement réutiliser notre anglais un peu émoussé par nos 2 années polynésiennes) abandonner le peu de fruits qu'il nous reste et s’acquitter des taxes.

Il y a des épiceries, un bureau de poste, un spot Internet et un distributeur automatique ou nous découvrons les jolis billets new zélandais.

pour info ... la passe lors de notre sortie
 
 

A MOPELIA ... DES KAVEUS... DES LANGOUSTES ET DU POISSON CHEZ HINA


Le vent devant forcir au Sud Est, nous partons directement sur le sud de l’atoll.
C’est là que nous rencontrons HINA.
Elle vit seule dans son faré de la culture de nessaims pour la perliculture et de l’exploitation du coprah.


Nous venons de faire connaissance, partageons quelques HINANO bien fraîches (la bière polynésienne) et du poisson cru et voilà qu’elle nous emmène, la nuit tombée dans une incroyable chasse aux KAVEUS (énormes crabes de cocotiers)
Elle n’en mange pas … ils pullulent !
Nous en choisissons 2 gros et les stockons dans des fûts en plastique.
Le lendemain, elle nous apprend à les préparer…
Il faut d’abord les tuer en leur enfonçant une tige de fer entre les yeux d’où s’écoule du liquide (eau de mer ?), a défaut, la poche ventrale sera amère et immangeable.






Il faut ensuite les rincer abondemment à l'eau de mer


Puis, nous les cuisons au court bouillon dans une grande marmite à la manière de la langouste.

Un régal (un goût entre le crabe et la langouste)  !
Nous mettons les poches ventrales au réfrigérateur car elles se mangent en principe glacées.
Elle feront l’objet d’un apéro avec Hina, Pierre de KE’A et Jeanne et Régis de Xi…
On nous avait dit que cela ressemblait au foie gras … Pas vraiment !
La texture y ressemble un peu mais le goût est proche de celui du crabe … un pâté de crabe très gras … C’est curieux et bon en petite quantité
J’aurais vraiment été déçue de quitter la Polynésie sans goûter au fameux KAVEU (prononcez kavéou)

Après les crabes, Hina nous emmènera à la pêche et à la langouste
Des voiliers arrivent et nous voilà 10 bateaux au mouillage qui se répartissent chez HIO (qui offrira des œufs de sterne à tous les bateaux) , chez TINO et chez HINA …

Les distractions sont rares sur le motu et ils sont contents de voir du monde et d’avoir de la compagnie.
Hina est incroyable !!! perdue sur son atoll, reliée au monde par son petit poste de radio ou elle écoute « Polynésie première » , elle s’intéresse à tout !


Nous lui gravons quelques films pour son petit DVD et lui laissons quelques livres (ses uniques distractions)
Merci HINA pour ton magnifique accueil polynésien !!!

La météo est bonne, cette fois nous quittons vraiment la Polynésie en direction des îles COOK !  

LA PASSE DE MOPELIA


Nous avons attendu à RAIATEA la fin d’une alerte houle pour lever l’ancre en direction de MOPELIA. La passe est étroite (20 mètres) et on ne peut y accéder que par temps calme … Mon capitaine a donc bien étudié sa météo et nous décidons de partir … un vendredi ! (je sais, ça ne se fait pas mais après tout, nous ne sommes pas bretons ! )

Nous quittons RAIATEA par la passe MIRI MIRI dans une douce odeur d’eucalyptus …

Le vent assez soutenu ces derniers jours a bien molli et surtout, nous sommes en vent arrière et le capitaine déteste ça …Ca se mérite MOPELIA !

Notre copain Pierre du voilier KE’A parti plus tôt nous indique que le courant est fort mais qu’il a franchi la passe sans encombre …

 Nous arrivons vers 13H30 … le courant est sortant et c’est impressionnant ! et surtout vraiment pas large … TEREVA fait 6,80 mètres de large et nous voyons le récif tout près, des 2 côtés …

Le capitaine est concentré mais confiant, nous entrons avec nos 2 moteurs à 2500 tours à…  1.5 nœuds… mais nous entrons !

A nous MOPELIA,  notre dernière escale en Polynésie française !!!