10 35 339 S – 142 13 066
E
La navigation est paisible sur une mer plate mais il faut suivre le
chenal et le capitaine doit manœuvrer souvent et surtout être vigilant …
Nous remontons le long de côtes désertes. A l’exception des cargos nous
ne croiserons âme qui vive.
Les oiseaux pêchent mais notre ligne reste désespérément vide …
THURSDAY ISLAND est située dans le détroit de TORRES et a aussi la particularité d’être située dans
la passe NORMANDY ou un courant de 7 knots nous oblige à bien choisir nos
heures d’arrivée et de départ en fonction des marées.
C’est un port d’entrée et de sortie de l’Australie et c’est ici que
nous avons décidé de faire nos formalités pour nous rendre ensuite directement
à KUPANG.
La ville est totalement différente de ce que nous avons vu jusqu’ici.
Très cosmopolite, très colorée, nous retrouvons l’ambiance et la population des
îles du Pacifique.
Mais il est vrai que peu de bateaux font escale ici et tout est donc un
peu plus difficile.
Le supermarché local n’est pas très bien achalandé (et les prix y sont
exorbitants) mais cela nous suffira pour les quelques 8 jours de mer qui nous
attendent.
Pour l’eau, il nous faudra bidonner (remplir et transvaser des bidons)
au seul robinet présent sur la jetée.
Enfin nous pourrons faire remplir notre bouteille de gaz et nos bidons
d’essence et de gasoil à la station située en face de la poste (les bidons nous
seront aimablement livrés au ponton)
Les formalité de sortie sont rapides et faciles et je crois bien que
nous avons eu la plus gentille et agréable des douanières de toute
l’Australie !
Un dernier café pour avoir Internet (enfin !) et prendre
connaissance de nos messages et
embrasser notre famille… Nous sommes sidérés par les nouvelles de France
… 84 morts ! des enfants ! même les douaniers australiens nous en ont
parlé.
Voilà, cette fois, c’es fini ! Nous quittons l’Australie !
Nous y avons trouvé gentillesse et accueil, nous nous y sommes fait des amis
Nous n’aurons pas vu les crocodiles … c’est le seul regret du capitaine
… mais croyez moi, c’est à mon grand soulagement !
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