Encore un long trajet … une route au début puis une piste un peu
défoncée avec de nombreux passages à gué … En principe, nous sommes en pleine
saison des pluie, sauf qu’il ne pleut pas …
Pour nous, c’est mieux mais pour les namibiens .. c’est une
catastrophe …
Les chutes d’EPUPA sont à moitié découvertes et forcément un peu décevantes
…
Mais c’est ici, à la frontière angolaise, dans le KOAKOLAND que nous partons
à la rencontre des Himbas.
Nous nous rendons au village en compagnie d’une guide local (Esmeralda
Immanuel) que nous recommandons grandement.
En effet, Esmeralda est à moitié Himbas par sa maman, et même si elle a
été élevée de façon plus classique, elle nous expliquera pendant toute cette
matinée de visite le mode de vie tout à fait étonnant de ce peuple.
Avant de nous rendre au village, nous passons au
« supermarché » local pour acheter de la nourriture. Les hommes du
village sont partis avec leur cheptel … les femmes et les enfants sont restés
et ils n’ont plus grand-chose à manger …
Les femmes acceptent donc notre visite sans grand enthousiasme au
démarrage … mais nous essayons de ne pas les harceler avec nos photos …
La particularité de ces femmes, est de s’enduire le corps, le
visage d’un mélange de gras (sorte de
beurre) et de terre ocre. Ce mélange
est un secret de beauté qui hydrate leur corps et éloigne les insectes.( la
malaria sévit dans ces contrées)
Leur mise est très étudiée et codée. On peut, en les croisant, deviner
leur statut marital et le nombre de leurs enfants.
Elles se fabriquent des bijoux à partir du cuir et de la corne des vaches mais … pour suivre la mode, elles
achètent des coquillages et des extensions de faux cheveux ( qu’elles rajoutent
à leurs nattes) à la ville voisine…
Elles nous expliqueront comment elles se lavent (par fumigations
puisqu’elles n’ont pas d’eau, comment elles cuisinent leur porridge ( de la
farine de maïs cuite dans le l’eau) et comment elles fabriquent leur baume de
beauté.
Esmeralda nous expliquera que les petites filles sont mariées à 3 mois
mais ne rejoignent leur époux qu’à la puberté. Heureusement, elles ont la possibilité
de refuser ou de divorcer de leur mari …
Elles m’ont demandé combien j’avais d’enfants et m’ont touché les
cheveux … et je leur offert des perles … elles ont aimé …
Aucune d’entre elle ne connaît son âge … elles ne savent ni lire, ni
écrire
Nous avons été très touchés par cette rencontre …Okhuepa (Merci)
Esmeralda !
Dans la soirée, nous sommes seuls dans le EPUPA CAMP FALL… il n’y a que
peu de touristes en ce moment … Un panneau nous indiquait de prendre garde aux
crocodiles …
Et sur la plage, en contrebas … justement … il y en a un qui est venu
dormir …
De retour au village d'OPUWO nous rencontrerons les femmes du peuple HEREROS
Une mise bien différente mais tout aussi élégante :
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