Il y avait bien longtemps que nous n’avions pas eu une traversée aussi
paisible …
Petit temps, petit vent très régulier au portant et pas de mer … Pour
un peu, nous n’étions pas pressés d’arriver …
Mais à l’arrivée, à 6 heures du matin,
entre la grande terre et l’île Saint Marie, ce fut un festival de
baleines… des évents et des sauts à gogo hélas impossible à anticiper et donc à
photographier …
Ici, l’expression favorite est « mora mora » ce qui veut dire
« doucement ! »
Et c’est vrai qu’il ne faut pas être pressés … Nous sommes retournés 4
fois au commissariat de police (ou se font les formalités d’immigration) avant
d’obtenir notre précieux tampon d’entrée … et tous les services (immigration,
douanes et coasts guards nous ont délestés de quelques milliers d’Aryaris
(monnaie locale) pas toujours justifiés …
Une fois en règle nous avons pu découvrir la petite ville
d’Ambodifotatra devant laquelle nous sommes mouillés
Les annexes sont gardés par 2 sympathiques jeunes hommes ( Francis et Aldino) et c’est
l’esprit tranquille que nous pouvons nous promener
Les gens sont pauvres (l’habitat notamment) mais ne sont pas miséreux
comme sur la grande île.
Ils sont correctement vêtus et nourris et le sourire ici est de rigueur
Ils parlent bien sûr, malgaches entre eux, mais ici, tout le monde
parle français.
Et puis, c’est gai, souriant, coloré.
Nous nous délectons dans les petits restaurants de la ville (et nous
avons le choix entre les restau malgaches, les pizzerias et autres) et je goûte
même du zébu pour la première fois (perso, je ne vois pas la différence avec le
bœuf)
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