Voilà 1 mois que nous sommes aux ANDAMANS et notre temps se termine …
Nous ne regrettons pas notre venue ici car c’est pour nous la seule
chance de se frotter à la civilisation indienne … tellement différente de la
notre
Les ANDAMANS ont l’air toutefois d’être un peu hors du temps.
Les communications sont difficiles voire inexistantes et c’est ce qui
nous a le plus pesé.
Pas de supermarché mais nous avons pu nous approvisionner facilement en
fruits et en légumes
Pour la viande, nous avons acheté des poulets vivants qui ont été tués
selon le rite hallal, plumés vidés et découpés devant nous (ce sont les
musulmans ici qui mangent de la viande, les hindous étant végétariens)
Nous avons rencontré des gens adorables ou totalement indifférents et
nous sommes régalés des massalas et de naans
Je vous avais promis de vous reparler des femmes … Dans tous les pays
que nous avons traversé, la condition des femmes est difficile … mais les
ANDAMANS sont le premier pays ou j’ai moi-même ressenti le mépris des hommes… (
en principe, les touristes ne sont jamais vraiment concernées)
A l’exception des musulmans, les hommes détournaient la tête et ne me
répondaient pas lorsque je les questionnais (la plupart des femmes croisées ne
parlaient pas anglais), ne parlaient qu’à Philippe ou ne me servait pas (de
même que mes copines) lorsque nous commandions au restaurant (c’est Philippe qui
devait faire la commande)
Par contre cette situation n’existait pas avec les gens plus éduqués et
évolués ou avec les musulmans …
Je serai curieuse de savoir si les choses se passent de la même façon
dans d’autres provinces indiennes
Pour conclure sur une bonne note, nous avons été très satisfaits des
services de notre agent RATHNAM , de son frère MAYO et de son épouse.
Grâce à eux les formalités ont été simples et notre séjour grandement
facilité.
Nous le recommandons donc totalement !
Mais d’autres aventures nous attendent et nous sommes fins prêts pour
partir en direction du SRI LANKA
Situation de la femme en 1958 en Italie du Centre, Europe : lors de son arrivée au village de la famille de mon père, ma mère s'attira le mépris définitif des villageoises lorsqu'elle laissa mon père porter les valises alors que c'était son rôle à elle.
RépondreSupprimerMais peut être que l'attitude des femmes des andamans à l'egard des européennes, comme celle des abruzzezes à l'égard de ma mère, ne sont qu'une marque de jalousie
Ce qui m'a choqué n'est pas l'attitude des femmes , mais le mépris des hommes pour les femmes ...
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